. Petite conversation entre ennemies. [PV: Essence]

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C'est quoi? Un délire?
Non juste ma pire ennemie.

Rose comptait de nombreux amis, bon seulement ceux qui ne sont pas ses ennemis, mais pour elle, elle avait de nombreux amis, fidèles et qui pour rien au monde lui ferait de crasses. Rose se liait facilement aux personnes qui l’entouraient, elle n’osait jamais les aborder même quand ceux ci étaient de parfait étranger. Elle aidait toujours les personnes en difficultés et la jeune fille avait une sale manie de faire passer le bonheur des autres avant le sien, bien sûr encore cela dépendait de la personne.
Tout en marchant vers un de ses lieux de prédilections Rose faisait de compte de ses amis, il y avait d’abord Gab’, son grand frère de cœur, celui qui serait capable de tuer si quelqu’un la faisait souffrir, on pouvait ajouter presque toute la maison Poufsouffle, ainsi que de nombreux premières années, Glenn fait aussi parti de la liste maintenant, bref elle avait de quoi remplir une cathédrale entière de Moldu en ajoutant ceux avec qui elle s’était lié d’amitié au cours de sa vie. Pour l’instant Rose n’avait fait que la liste des vivants, oui parce que la Poufsouffle s’était aussi lié, si on peux dire, d’amitié avec Mimi Geignarde qui restait toujours confinait dans des toilettes de filles désaffectés.
La première fois que Rose avait vu le fantôme, elle était en première année et surtout elle était en train de se cacher d’un septième année sur qui elle avait renversé sans faire exprès de l’encre. Quand elle était entré dans les toilettes, Rose avait aperçut le fantôme en larme, elle avait su bien après que quelques garçons de Serdaigle s’était amusé à lui lancer des moqueries. Rose avait passé deux heures ce jour là dans les toilettes en compagnie du fantôme et aujourd’hui elle s’y rendait au moins une fois par semaine, la plupart du temps elle emmener un livre avec elle, comme maintenant, puis elle en faisait parfois la lecture à Mimi.

Rose se sortait maintenant des cachots, puisque c’était dans ceux-ci que se trouvait sa salle commune, plus précisément tout près des cuisines, ce qui était vraiment pratique quand la jeune Poufsouffle avait une envie de chocolat, les elfes de maison étaient pour elle des Dieux de la cuisine, elle s’étonnait même qu’ils ne soient reconnu seulement qu’en tant de domestiques. Mais la jolie brune ne préférait pas s’occuper des histoires des espèces magiques c’était des choses qui la dépassait largement, le jeune fille ne comprendrait jamais pourquoi ces petites créatures n’avaient aucunes ambitions dans la vie, autre que celles de servir un sorcier.
Rose entrait enfin dans les toilettes des filles et fut accueillit sans grand enthousiasme par Mimi, cela ne la désespéré point être accueilli par le jeune fantôme était déjà un miracle. La Poufsouffle se laissa glisser contre un des murs de pierres froides des toilettes puis s’installa sur le sol dur de la pièce.

Après avoir passé en revu les derniers potins de Poudlard avec Mimi, Rose se décida à ouvrir un livre traitant sur la guerre entre les vampires et les Gobelins, elle regarda le fantôme qui venait de passer dans un des conduits des toilettes, sûrement pour aller faire un tour sous le lac noir, décidément être fantôme ce n’était pas que des points négatif.
La lecture semblait passionnante puisque Rose ne lâcha pas son regard des pages blanches du livres pendant presque une demie heure, mais hélas pour elle son moment de tranquillité était terminé puisque la personne qu’elle détestait plus que tout au monde venait d’entrer. La Poufsouffle se leva, puis regarda avec un regard rempli que haine Essence Lell.

- Tiens tiens, si je devais parier sur une personne qui pourrait déranger un de mes rares moments de tranquillité, tu serais absolument cette personne Lell.

La voix qu’elle utilisa était pour le moins acide, mais quand Rose-Elizabeth voyait la blonde, elle ne pouvait se contenir, c’était plus fort qu’elle, elle n’arrivait pas à s’empêcher de ressentir une pointe de jalousie quand elle la voyait.

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Le sarcasme est peut-être la meilleur façon de se protéger des mots.
Mais pas des coups.

Essence ce trouvait devant une porte de bois simple, vieillit par le temps, et identique à toutes les autres de l'étage. Du moins pour les yeux les moins observateurs, pour d'autres ils y voyaient un symbole, celui qui représentait les toilettes des filles. Ceux hanté par Mimi Geignarde… Les filles n’avaient pas eu la chance d’avoir leur propre endroit séparé de celui de ceux hantés, Mimi passait tant de temps dans l'eau qu'il était parfois minuit quand la pauvre petite élève pouvait prendre sa douche, ou plutôt s’incrustait dans la douche des autres, ce qui devenait presque habituel… Mais après une pétition signée de la plupart des filles de l’école, on avait fini par créer une deuxième salle pour ces demoiselles un étage plus haut. L'ancienne salle était maintenant abandonnée, luxueuse et silencieuse.
Essence souffla quelques mots et poussa la porte. Peu de gens venaient ici. Essence faisait partit des personnes qui n’avaient pas signé la pétition. Non pas qu’elle apprécie de se retrouver auprès de Mimi sous la douche. Mais le fantôme ne lui avait jamais parlé. Elle faisait peut-être partit des gens qui écoutait les potins. Elle déposa son sac dans un coin à côté d’elle. Elle n’avait aperçue personne. Mais elle entendit quelqu’un lire un livre. Après avoir écouté quelques secondes, elle reconnu le livre de Mr McHawett, un grand auteur historique… Ce livre était, si Essence ne se trompait pas, celui qui parlait de la guerre entre les gobelins et les vampires. Essence se rappelait avoir dévoré se livre en deuxième année dans son lit, à la lueur de la bougie. Cependant les informations de se livre n’était pas tout à fait exact. McHawett était peut-être un grand auteur, mais il avait tendance à partir un peu dans se que son esprit lui dictait, de se fait, de nombreuses dates ou actions relevaient de son esprit. Essence s’avança pour être visible de la personne. Elle n’aimait pas se cacher et avoir l’impression d’espionner les gens.
Une jeune fille, assise en tailleur, lisait effectivement le livre dont la jeune poufsouffle se souvenait. Ne la voyant que de dos, elle ne reconnu pas la personne.

« Tu devrais faire attention en lisant ce livre dit Essence, de nombreuses dates ne sont pas justes… »

La jeune femme se leva brusquement, comme prise sur le fait. Mais lorsqu’elle se retournât, elle reconnue la personne à qui elle avait parlée. C’était Rose, une poufsouffle de sixième année. Si elle avait sue qui était dos à elle, Essence n’aurait jamais ouvert la bouche. Un regard haineux dévisageait Essence. Ignorant sa phrase, Rose répondit d’un sarcasme.
« Tiens tiens, si je devais parier sur une personne qui pourrait déranger un de mes rares moments de tranquillité, tu serais absolument cette personne Lell. »
Essence tourna les talons, elle ne voulait pas se faire insulter, ou se faire traiter de minable, surtout qu’elle se savait plus intelligente que Rose. Elle ramassa son sac et ouvrit la porte. Alors qu’elle s’apprêtait à partir, elle eu une révélation. Elle en avait assez de se faire marcher sur les pieds. Surtout par Rose. Elle ne lui avait jamais rien fait. Elle fit volte face et ferma la porte. Lorsqu’elle aperçue Rose pour la deuxième fois, elle se tenait près de Mimi Geignarde. Essence affichait surement un air mauvais, car le fantôme s’empressa de partir en direction des canalisations les plus proches. Rose, quand à elle, affichait toujours se regard remplit de reproches.

« Tu sais quoi Rose ? J’en ai assez de toi. Je ne t’ai jamais rien fait. Je ne t’ai même jamais parlée ! La seule raison pour la quelle tu ne peux pas me supportée c’est que tu es jalouse. De quoi, je n’en sais rien parce qu’il n’y a plus rien entre James et moi. Alors fait moi plaisir et la prochaine fois que tu me vois, mare toi si tu veux, raconte tes petits potins à qui tu veux. Mais ne t’avise plus de me traiter comme une moins que rien. Tu as peut-être un an de plus que moi. Mais ce bouquin je l’ai lue en deuxième année. Tu sais, c’était pendant que tu essayais désespérément de trouver comment il fallait faire pour faire voler une plume. »

Essence parlait d’un ton sec et abrupt. Il faut dire qu’elle avait eu une mauvaise journée. Et sans s’en rendre compte Essence s’était avancée et tenait sa baguette en main d’un air menaçant. Comme si elle s’apprêtait à l’attaquer.

» Entre Bien et Mal, Mise à jour